14 Février 2018
Ce document est un condensé du cahier de microtoponymie de la Commune de Goussainvile Auteurs : Bernard Hémery et le groupe de Recherches de Toponymie - Éditeur : Université Drouaise du Temps Libre.
SOMMAIRE DU CAHIER
RELEVÉ DES TOPONYMES ET MICROTOPONYMES
PLAN D’ASSEMBLAGE DES SECTIONS DU CADASTRE DE 1834
Sections A1 et A2 du cadastre de 1834
Sections B1 et B2 du cadastre de 1834
Sections C1 et C2 du cadastre de 1834
RELEVÉS DES PLANS DU XVIIIe SIECLE
PLAN D’ASSEMBLAGE DES SECTIONS DU CADASTRE DU 1989, 2007
Sections AC, ZA, ZB, ZC du cadastre du 1989, 2007
Sections AD, ZD, ZE, ZN du cadastre du 1989, 2007
Sections ZH, ZI, ZM du cadastre du 1989, 2007
Avertissement : l’orthographe des toponymes, microtoponymes et citations est celle figurant sur les documents (cadastres, plans, livres et dictionnaires anciens).
Les toponymes et microtoponymes ont été relevés sur : les plans du XVIIIe siècle et le cadastre de 1834, aux archives départementales - le cadastre de 1989, à la mairie de Goussainville - le cadastre de 2007, sur le site des Impôts.
Toponymie et Microtoponymie liste alphabétique
A
—Champtier de la Fosse Alain,[1] XVIIIe siècle
—Sur le Chemin d'Anet, 1834, 1989, 2007
—Champtier des Ardilliers, XVIIIe siècle, Les Ardilliers 1834, Les Ardillières 1989, 2007,
—Les Quarante Arpens 1834, Les Quarante Arpents, 1989, 2007
—Champtier des Quarante Arpens ,1834
B
—Champtier du Bertous,[2] XVIIIe siècle
—Champtier de la Fosse Blanche,[3] XVIIIe siècle
—Champtier du Petit Bourdonne,[4] XVIIIe siècle
—Sente de Breuloir, 1834, Sente de Branloires, 1989, 2007
—Sur le Chemin de Broué, 1989, 2007
—Champtier du Buisson Carnaux, XVIIIe siècle
—Les Petits Buissons, 1834
—Sur le Chemin de Bû 1834, 1989, 2007
—Les Buttes, 1834, 1989, 2007
[1] microtoponyme disparu remplacé par Champtier des Clauzeaux en 1834)
[2] (microtoponyme disparu remplacé par le Buisson Clanchard en 1834)
[3] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier des Clauzeaux en 1834)
[4] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier des Terres Fortes en 1834)
C
—Champtier de la Carrière,[1] XVIIIe siècle
—La Fosse Caquereau, 1834
—Les Quatre Caveaux, 1834, 1989, 2007
—Terres à Chaudon, 1834, 1989, 2007
—Champtier du Moulin de Champagne,[2] (partiel) XVIIIe siècle
—Champtier du Moulin de Champagne,[3] (partiel) XVIIIe siècle
—Le Chatelet 18341989, 2007
—Fief de Chaudon (partiel),[4] XVIIIe siècle
—La Chèderie, 1834, La Chèredie, 1989, 2007
—Champtier du Chêne6,[5] XVIIIe siècle
—Champtier du Buisson Clanchard, XVIIIe siècle, Buisson Clanchard, 1834, 1989, 2007
—Champtier des Clauseaux, XVIIIe siècle, Champtier des Clauzeaux, 1834, Les Clauzeaux, 1989, 2007
—Les Clos1834, 1989, 2007
—La Fosse à Cochon, 1834
—Pièce de Mare à Cochon, 1834
—Champtier de la Couarde,[6] ; XVIIIe siècle
—Champtier de la Fosse Crevée,[7] XVIIIe siècle
—Champtier des Champs Croches,[8] XVIIIe siècle
—Champtier de la Marnière Cusson,[9] XVIIIe siècle
[1] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier de la Fosse Malard en 1834)
[2] (microtoponyme disparu remplacé par Champart en 1834)
[3] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier de la Fosse Malard en 1834)
[4] (microtoponyme disparu remplacé par le Buisson Clanchard en 1834)
[5] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier des Quarante Arpens en 1834)
[6] (microtoponyme disparu remplacé par le Buisson Clanchard en 1834)
[7] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier des Clauzeaux en 1834)
[8] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier des Quarante Arpens en 1834)
[9] microtoponyme disparu remplacé par le Buisson Clanchard en 1834)
D
—Champtier de la Haye David, XVIIIe siècle, Haie David, 1834
—Le Moulin à Davoust, 1834
E
—La Petite Épine, 1834, L’Épine, 1989, 2007
F
—La Fontaine, 1834
—La Forêt1834, 1989, 2007
G
—Bois des Gasettes, 1834, Bois des Gazettes, 1989, 2007
—Champtier des Gats, XVIIIe siècle, Le Cormier, 1834
—Les Gaudrons1834, 1989, 2007
—Les Gazettes1834, 1989, 2007
—Champtier des Glisières,[1] XVIIIe siècle
—Champtier du Champart de Goussainville, XVIIIe siècle, Champart, 1834, Le Champart, 1989, 2007
—Seigneurie de Goussainville (partiel), XVIIIe siècle, Clos à Marin, Davoust 1834
—Partie de Goussainville1834, Le Bourg1989, 2007
—Vignoble de Goussainville (partiel), XVIIIe siècle, Bas des Vignes, 1834
—Vignoble de Goussainville (partiel), XVIIIe siècle, Vignes d'en Bas, 1834
—Vignoble de Goussainville (partiel), XVIIIe siècle, Vignes d'en Haut, 1834
—Sur le Chemin de Greville1834
—Le Grésillon, 1834, Le Grézillon, 1989, 2007
—Saul Guérin, 1834, Le Saule Guérin, 1989, 2007
[1] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier de la Fosse Malard en 1834)
—Seigneurie de Goussainville (partiel) XVIIIe siècle, Clos à Marin Davoust 1834
—Partie de Goussainville1834, Le Bourg1989, 2007
—Vignoble de Goussainville (partiel) XVIIIe siècle, Bas des Vignes1834
—Vignoble de Goussainville (partiel) XVIIIe siècle, Vignes d'en Bas1834
—Vignoble de Goussainville (partiel) XVIIIe siècle, Vignes d'en Haut1834
—Sur le Chemin de Greville1834
—Le Grésillon1834, Le Grézillon1989, 2007
—Saul Guérin1834, Le Saule Guérin1989, 2007
J
—Champtier de la Fosse Jourdain, [1] XVIIIe siècle
L
—Les Champs Leroches, 1834
M
—Champtier de la Fosse Malard, 1834
—Le Chemin de Marchezais, 1989, 2007
—Les Hauteurs de Marchezais, 1834
—Les Hauteurs de Marolles, 1989, 2007
—Le Gué Membré, 1834, 1989, 2007
—Moulin du Gué Membré1834
—La Mère Nourice, 1834
—Champs sous le Moulin, 1834, Sous le Moulin, 1989, 2007
—Champtier du Moulin, 1834, Le Moulin, 1989, 2007
—Champtier de la Mussardière,[2] XVIIIe siècle
[1] (microtoponyme disparu remplacé par Champart en 1834)
[2] (microtoponyme disparu remplacé par le Buisson Clanchard en 1834)
O
—Bois d’Orval, 1834
—Les Côtes d’Orval, 1989, 2007
—Champtier du Chemin d’Orval, XVIIIe siècle, La Fosse Pichotte, 1834, 1989, 2007,
—Orval 1834, 1989, 2007
—Pièce d'Orval 1834, 1989, 2007
—Vignes d'Orval 1834, 1989, 2007
P
—Champtier des Pendents,[1] XVIIIe siècle
—Sous le Perrier, 1989, 2007
—La Courte Pièce, 1834
—Champtier de la Touffe des Poiriers,[2] XVIIIe siècle
—La Prieuré de St Thibault, 1834, Le Prieuré, 1989, 2007
Q
—Les Trois Quartier,[3] XVIIIe siècle
R
—Champtier de la Longue Raye, XVIIIe siècle, Les Longues Raies, 1834, 1989, 2007
—Les Rentes, 1834, 1989, 2007
S
—La Sablière, 1834
—Champtier de la Sablonnière,[4] XVIIIe siècle
T
—Champtier des Terres Fortes, XVIIIe siècle, Champtier des Terres Fortes, 1834, Les Terres Fortes, 1989, 2007
—Fief de Tournebœuf dépendant du Comté de Beu, XVIIIe siècle, Les Marnières, 1834,1989, 2007
V
—La Vallée Rose, 1834, 1989, 2007
—Fief de Villiers (partiel),[5] XVIIIe siècle
[1] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier des Clauzeaux en 1834)
[2] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier des Quarante Arpens en 1834)
[3] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier de la Fosse Malard en 1834)
[4] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier de la Fosse Malard en 1834)
[5] (microtoponyme disparu remplacé par Champtier de la Fosse Malard en 1834)
A
—Alain : nom de baptême et nom de famille, issu du latin Alanus, nom ethnique et nom de peuple. Les Alains étaient originaires de la Scythie (Russie, Crimée). Ce nom a été popularisé par plusieurs saints.
—Anet : Anetum 1034, vers 1104, Anoit (oi se prononce e) 1365, Annet 1514, Ennet 1577. Petit bourbier au bord de l’Eure; on dut l’assécher pour aménager le parc du château d’Anet. Diminutif bas latin an‑ittum du gaulois ana, *ano‑, parent de fange (qui vient du francique).
—Ardille := argile vient du latin argilla, emprunt probable au grec argillos. En français il a eu de nombreuses formes dont ardille (vers 1175), arzille et arsille (xive siècle). Terre imperméable et plastique appelée aussi glaise.
—Ardillère : argilière, endroit, terrain d'où l'on tire l'argile.
—Ardillier : patronyme et/ou endroit où l’on extrait l’argile. Ardillier = Argilier = argiller : 1/ potier d’argile, représenté par des noms de lieux (rue des Ardilier à Nevers, Notre-Dame des Ardigliers à Saumur. 2/ mine d’argile. 3/ enduire d’argile. (Je suis un povre homme, il fault que je ardille mes murailles).
—Arpen, Arpent : indication de la superficie d’une parcelle. (Du gaulois arepennis). (Voir le Glossaire).
B
—Bertous : Bertou, nom de personne d’origine germanique Berhtwulf (berht-, brillant, illustre ; -wulf, loup)
—Beu : (Voir Bû).
—Bois : espace de terrain couvert d’arbres, moins important qu’une forêt, plus usité en toponymie.
—Bourdonne : (Pas d’explication)
—Branloires :ancien nom de la balançoire. Au Moyen Âge on avait coutume de suspendre aux arbres les têtes des bêtes fauves tuées à la chasse. Le vent imprimait à ces trophées un mouvement oscillatoire qui leur avait fait donner le nom de Branloiieres Oscilla.
—Breuloir :Breul : bois, forêt, taillis, fourré, buisson, parc dans lequel on enfermait les bêtes fauves. Breulois, bois.
—Broué :Broetum vers.1110, Brodacum vers. 1115. Lieu de petites broussailles. Maigres pâtures proches de marécages (près de Marchezais).
—Bû, Beu : Beutum vers. 1186, Bu vers. 1190 ; Beutum vers. 1186, Bu vers. 1190. « Résidence » ‑ établissement germanique, sans doute saxon, du vie siècle (près d'un antique lieu sacré dont le nom a disparu).
—Buisson : vers 1160 boissum, 1080 altération peut-être d’après buis de l’ancien français boisson, du latin buxeus (buis) diminutif de bois. Bouquet, touffe d’arbrisseaux sauvages et rameux. Buisson épineux, bruyères, églantine, ronces en buisson.
—Buttes : Le plateau couvrant en partie les communes de Goussainville, Havelu et Saint-Lubin-de-la-Haye est divisé en trois par deux vallées (vallée Rose et Fosse Caquereau, formant un Y, avec des cours d’eaux temporaires, Le dénivelé est d’environ 20 m.
C
—Carnaux : Carneaux, dérivé de Carne : nom issu de l’ancien picard carne, carnel, ancien français charnel, gong, charnière, surnom de fabricant.
—Caquereau : dérivé de Caquet, substantif du verbe caqueter, dérivé d’uns racine onomatopéique kak, bavarder médire, patronyme
—Carrière : lieu où l’on extrait des matériaux de construction (pierres, roches…).
—Caveaux : creux, cavernes ou caveaux pour le vin ?
—Champagne : Campaniae 1174, vers 1250. Terres cultivables ; campagne, dont l’environnement ici était, au contraire, boisé, broussailleux ou marécageux.
—Champart : part sur les récoltes qui revenait aux seigneurs de certains fiefs.
—Champs : étendues de terres cultivables.
—Champtier : en Île-de-France, ensemble de parcelles constituant une section de plan cadastral.
—Chatelet : anciennement petit château.
—Chaudon : patronyme dérivé de chaud < latin calidus.
—Chèderie, Chèredie : patronyme ? (Pas d’explication.)
—Chemin : terre en bordure du chemin qui lui a donné son nom.
—Chêne : grand arbre des forêts tempérées de l’hémisphère nord.
—Clanchard : patronyme, diminutif de l’ancien français Clanche, issus du germanique *slik, maladroit.
—Clauzeaux : closeaux : 1303 closel ; de clos, vieilli petit clos. Régional Ouest, pièce de terre spécialisée pour les plantes sarclées.
—Clos : Terrain cultivé et clos de haies, de murs, ou de fossés.
—Cochon : sobriquet qui a symbolisé la malpropreté, la paillardise.
—Côtes : terrain en pente, coteau.
—Cormier : nom usuel du sorbier domestique, arbre de 5 à 10 m de haut dont le bois très dur, est utilisé pour fabriquer des manches d’outils. Arbre caractéristique près de la maison.
—Couarde : Couard, sobriquet fréquent au Moyen Âge, poltron, lâche < cauda, queue.
—Courte Pièce : pièces de petites dimensions.
—Crevée : (Pas d’explication).
—Croches : croche avait en ancien français le sens de crochet.
—Cusson : variante de Cosson, en ancien français revendeur, courtier < latin coctio et désigne dans certains dialectes le revendeur de beurre, de volailles, de blé.
D
—David : nom d’origine biblique « bien aimé », popularisé par le roi de Juda et d’Israël.
—Davoust : Daoust, Daout, Davoust, issu d’aoust, terme spécialisé au sens de récolte, moisson et a dû désigner l’ouvrier saisonnier qui s’est loué pour le temps de la moisson.
E
—Épine : du latin spina, Spinogilum est un dérivé ancien en -ialo, non pas « clairière des épines », mais plus généralement un « lieu où les épines abondent ».
F
—Fief :domaine noble qu’un vassal tenait d’un seigneur, à charge de redevance et en prêtant foi et hommage.
—Fontaine : dérivé de fons, « source » ; fontaine a simplement eu le sens d’eau vive sortant d’une source. Présence de sources au lieu dit la Fontaine.
—La Forêt : hameau dont une partie est rattachée à Goussainville et l’autre à Houdan. Mentionné en 1235 sous le nom de Foresta.
—Fosse : fossé : du bas latin fossatum, fosse creusée en long dans le sol et servant à l’écoulement des eaux, à la séparation des terrains. La Fosse Blanche, vallée étroite ayant un dénivelé de 10 m., avec un cours d’eau temporaire. La Fosse à Cochon, petite dépression avec un cours d’eau temporaire.
G
—Gasettes, Gazettes : en Normandie, gâse = vase, bourbier. En Normandie gaze, espèce de vesce ; en Sologne, le trop plein d’un étang.
—Gats : variantes de l’ancien adjectif gast « inculte, désert » du latin vastus « ravagé, désolé » avec influence du francique wost « désert ».
—Gaudrons : Gaudron dérivé de Gaudier, nom de personne d’origine germanique Waldhari (waldan-, gouverner ; -hari, armée).
—Glisières : peut-être des marnières ? Glise, gloise, = Glaise, sorte d’argile grasse, argile plastique qui convient au modelage.
—Goussainville : Goussainvilla 1113, Gonsenvilla vers. 1250. Domaine d’une femme Gunsa, nom germanique (radical Gund-).
—Grésillon, Grézillon : grezillon, grisellon, grisillon grillon ? avoir des grisillons dans la teste (avoir des caprices, des lubies).
—Greville : (Pas d’explications)
—Gué : endroit où l’on peut traverser la rivière à pied.
—Guérin : nom de personne d’origine germanique. Warino .attentif.
—Goussainville : Goussainvilla 1113, Gonsenvilla vers. 1250. Domaine d’une femme Gunsa, nom germanique (radical Gund-).
—Grésillon, Grézillon : grezillon, grisellon, grisillon grillon ? avoir des grisillons dans la teste (avoir des caprices, des lubies).
—Greville : (Pas d’explications)
—Gué : endroit où l’on peut traverser la rivière à pied.
—Guérin : nom de personne d’origine germanique. Warino .attentif.
H
—Haie, Haye : de Haya (du francisque hagja), haie dont s’entourent les domaines comme moyen de défense autant que de clôture pour garder les bêtes. Clôture formée d’arbustes, de plantes buissonnantes, d’épines entrelacées, parfois de quelques arbres (haie arborée), destinée à limiter et à protéger un champ, un jardin.
Les forestiers parlent de haie quand l’élément a au moins 25 m de longueur, 10 m de largeur minimum, et qu’il contient au moins 3 arbres d’un diamètre minimum de 7,5 cm.
—Hauteurs : champtiers un peu plus élevé que le village de Goussainville.
J
—Jourdain : Jourdain, forme populaire de Jordan, nom d’origine biblique, issu de l’hébreu Yarden, grec Iordanès, désigne le plus grand fleuve de Palestine où Jean-Baptiste aurait baptisé le Christ. Ce nom est passé chez les Romains comme cognomen et fut adopté par les chrétiens au milieu du iie siècle, en souvenir du lieu où fut baptisé le Christ.
L
—Leroches : toponyme étrange, leroches n’est pas écrit avec un L majuscule comme il est de coutume pour les noms de famille, il est possible qu’il s’agisse de champs croches, les parcelles sont en forme de »»».
—Longues Raies : terrains très allongés. Pourrait être expliqué par l’utilisation de la charrue. Pour faciliter le labour, les parcelles étaient beaucoup plus longues que larges pour éviter des demi-tours fréquents rendus difficiles par la longueur de l’attelage. Le soc de charrue, entrant profondément dans la terre et la retournant, l’attelage était constitué de plusieurs bêtes, alors que l’araire qui grattait superficiellement le sol était tirée par un seul animal.
M
—Malard : patronyme ? -1., mallart, maillart, marlart, marllart, maslart, mellart le mâle des canes sauvages -2., lépreux:
—Marchezais : Marchesetum, Marchesez vers. 1250. Région de marais : mar -isc -ens -ensem. Surdérivé de marchais. Marchais, marais dérivé du francique mari, est mar-isc-.
—Mare : « nappe d'eau peu profonde » est un mot d'origine germanique apparenté au latin mare, « mer ».
—Marne : du gaulois margila, roche argileuse contenant une forte proportion de calcaire, utilisée pour amender les sols et fabriquer du ciment.
—Marnière : carrière où l’on extrayait la marne.
—Marolles : hameau cité dans une charte en 1102. Mentionné dans le Cartulaire de Coulombs sous le nom de Maroliæ. Dont l’étymologie indique la situation primitive du lieu Mara puis Moere dont nous avons fait mare-olea mis pour olca (ousche), terres labourables entourées de fossés ou de haies.
—Membré : Membré, Mambré, sobriquet qui s’est appliqué à celui qui a de gros membres ?
—Mère Nourice : (Pas d’explications).
—Moulin , diminutif de Pic, a désigné celui qui manie le Pic. Nom vulgaire du pinson.
—Mussardière : Mussard, diminutif de Musse, du verbe, en ancien français, mucier, mussier, se cacher, surnom de celui qui agit en cachette, secrètement.
O
—Orval : du latin aurea d’or, vallis vallée.
P
—Pendents : terrain en pente. pendant, pente, penchant, coteau, colline, tertre. Il se disait également d’une montée et d’une descente.
—Perrier : 1 – Nom de métier, carrier. 2 – En ancien français, chemin caillouteux, en moyen français périer désignant une carrière de pierres. 3 – Perrier est aussi un nom de localité d’origine.
—Pichotte : Pichot
—Pièce : espace de terre cultivable, champ.
—Poiriers : arbre de taille moyenne (rosacées) cultivé pour ses fruits, les poires.
—Prieuré : monastère dépendant d’une abbaye.
Q
—Quartiers : (Pas d’explication).
R
—Raies, Raye : sillons. (Voir Longues Raies)
—Rentes : loyer qu’un fermier paie à son propriétaire, désigne le revenu de la production annuelle d’une terre.
S
—Sablière : carrière où l’on extrayait le sable.
—Sablonnière : carrière où l’on extrayait le sablon (sablon, sable à grain fin).
—St Thibault : Thibault (U 1247), fils de Bouchard 1er de Marly et de Mathilde de Châteaufort. Il entra à l’abbaye cistercienne des Vaux-de-Cernay en 1226. Il fut nommé prieur en 1230 et élu abbé en 1235. Il assura la direction des abbayes : de moniales de Port-Royal à Paris et Notre-Dame-du-Trésor dans le Vexin ainsi que l’abbaye des moines du Breuil-Benoît. Il fut canonisé en 1270.
—Saul, Saule : arbres ou arbrisseaux à feuilles lancéolées, vivant au bord de l’eau.
—Sente : pièce du même nom que la sente qui la borde.
T
—Terres : désigne la propriété.
—Touffe : bouquet d’arbres.
—Tournebœuf : tourne, substantif verbal de tourner, avec le sens de tourneur. Ici, surnom de toucheur de bœuf (celui qui conduit les bœufs).
V
—Villiers : Fief de Villiers-le-Mahieu. Au cours du xve siècle, les terres de la seigneurie de Villiers furent la possession de la Famille de Mesnil-Simon.
—Vignes : terrain planté de vigne cultivée ; vignoble