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Drouais Toponymie Microtoponymie Histoire

Étude de l'origine des noms de : villages, lieux-dits et terrains dans le Drouais (Eure-et-Loir).

Étude du Cahier de Le Boullay-les-Deux-Églises

Étude présentée lors de l'exposition de
l'Université Drouaise du Temps Libre
 

Commune LE BOULLAY-LES- DEUX-ÉGLISES
Canton de Châteauneuf-en-Thymerais
Arrondissement de Dreux
Département d’Eure-et-Loir

-

 

 

ÉTUDES ET RÉALITION DU CAHIER

DE LATOPONYMIE ET MICROTOPONYMIE

DE LA COMMUNE LE BOULLAY-LES-DEUX-ÉGLISES

I Recherches et exploitations des plans :

I 1 - Aux Archives Départementales : plans antérieurs à la Révolution.
Prise des photos des plans pour les exploiter hors archives,
pour le Boullay le « Plan des Grosses Dixmes de la paroisse du Boulay des Deux Églises … » [1].

I 2 - Sur le site internet des Archives Départementales, les plans parcellaires des cadastres, dits Napoléoniens, du début du xixe siècle.
Pour le Boullay le cadastre de 1919 [2].

I 3 - Sur le site internet du Minitère des Finances, les cadastres actuels mis à jour à la fin du xxe siècle [3].

II Exploitations des Plans

II 1 - Reproduction schématiques des plans pour une meilleur lisibilité :
plan des grosses dixmes ;
cadastre napoléonien ; cadastre actuel.

II 2 - Classement alphabétique des toponymes et microtoponynes avec leur section respective dans chaque plan et cadastre.

II 3 – Création du tableau de localisation des toponymes et microtoponymes relevés sur les plans et cadastres.

III Recherches des évolutions et explications

Consultations des archives, bibliothèques, sites internet … :
des livres et pubications d’histoire, de géographie, de toponymie, dictionnaires d’ancien français, archives paroissialles et départementales antérieures à 1790.
 

 

IV Rédaction, mise en page, impression du cahier

 

[1] Pour en faciliter l’exploitation des grands plans nous effectuons un découpage en nombreuses photographies. Ex : Boullay-les-Deux-Églises 40 ; Boullay-Mivoie 60 ; Vernouillet 70 ; Dreux 140.

[2] Présenté en 8 feuilles : pour 5 sections et 1 plan d’assemblage.

[3] Présenté en 17 feuilles.

Localisation des Toponymes et Microtoponymes

Relevés sur les plans et cadastres

 

Toponymes et Microtoponymes

xviiie
siècle

1819

xxe
siècle

Achez (Les)

Fief des Aches ou des Cartes

A
X

A-B
 

A2-ZB1
 

Arche du Ménillet (L’)

 

A

A1

Beauvais

B

C

ZD1

Bois de Dreux (Le)

 

E

ZH1

Bois de Gironville (Le)

 

E

E

Bois de la Fontenelle (Le)
Bois de la Fontenelle

 

B
 


ZB1

Bois de Marville (Les)
Bois de Marville

 

E
 

E3
 

Bois du Boullay

 

 

A2-ZI1

Bois du Ménillet (Les)

 

A

A1

Bois ou Désert

 

B

 

Boulayes
Boulayes (Les)

C
 


D1


ZE1

Boulay-des-Deux-Églises (Le)
Boullay-les-Deux-Églises
Boullay-les-Deux-Églises (Le)

X

 

 


D1
 



D1-ZK1ZE1-ZI 1

Boutte Franc
Boutfranc

C
 


E1

 

Bruyère (La Petite)

C

 

 

Buisson au Rat (Le)

 

D

ZE1

Buisson de l’Orme (Le)

A

D

ZK1

Butte

C

 

 

Canton des Buttes

D

 

 

Carreaux (Les)
Carreaux de Beaulieu (Les)

X
B


D1


ZK1

Champ Chailloux (Le)
Champ Chaillou (Le)

A-B
 


D1

 

Étude du Cahier de Le Boullay-les-Deux-Églises
Étude du Cahier de Le Boullay-les-Deux-Églises

« PLAN des GROSSES DIXMES de la paroisse du
BOULAY DES DEUX EGLISES

et d’une partie de celles de PUISEUX dite de VIGNI
Appartenantes par indivis à Mrs les Bénédictins de Coulombs &
à l’Abaye de St Vincent aux Bois »

 

PLAN DES GROSSES DIXMES

Reproduction partielle


  

CADASTRE PARCELLAIRE NAPOLÉONIEN 1919
TABLEAU D’ASSEMBLAGE

 

 

CADASTRE PARCELLAIRE NAPOLÉONIEN 1919
SECTION D feuilles 1 et 2

 

CADASTRE PARCELLAIRE NAPOLÉONIEN 1919

 Reproduction de la SECTION D feuilles 1 et 2

 

CADASTRE du xxe siècle

 

CADASTRE du xxe siècle

 Reproduction des sections OD – ZE – ZK

 

CADASTRE du xxe siècle

 Reproduction des sections OD – ZE – ZK

 

Quelques exemples de résultats de recherches pour :

Boullay-les-Deux-Églises, Mondétour, Paincuit

Pierre Lune, Renouillée, Chieuse

hhhhhhhhh

En bibliothèques

hhhhhhhhh

Abbé Guy Villette,

Les Noms des villes et des villages d’Eure-et-Loir, C.D.D.P. Eure-et-Loir, 1991

53 Le Boullay-les-deux-églises

Booletum v. 1170, Booletum Duarum Ecclesiarum v. 1250

La boulaie, lieu planté de bouleau

Collectif latin betull-etum, sur betullus, « bouleau » (boul en ancien français), dérivé du gaulois *bettia (qu’attestent vers le Midi Besse, Bessède, Bessette), de même que bitumen (d’où bitume, béton ; car les Gaulois tiraient leur bitume de l’écorce du bouleau). Comparer Boullay-les-Troux (Essonne) ; les autres Boulay, hors d’Eure-et-Loir, ont un seul l.

« Aux deux églises » : auprès de Saint-Aignan, un cimetière Saint-Martin attestait jusqu’en 1881 une église plus ancienne. Même déterminant « Les-Deux-Eglises » pour Calleville et Canville (Seine-Maritime), Colombey (Haute-Marne).

Notons que le hameau Paincuit (Panis coctus v. 820) est « bout de la forêt » (de Châteauneuf), du gaulois penno-ceto- (comparer le breton coat). Nombreux noms forestiers en cotia, cutia ayant évolué en Coise et Cuise ; ex. Cuise-la-Motte (Oise), Cuisia (Jura), Cuisiat (Ain), Frettecuisse (Somme ; coupure dans la forêt).

hhhhhhhhh

Nicole Girard

La longue histoire d’une petite   d’Eure-et-Loir Le Boullay-les-Deux-Églises, 1983

 

Sur sites internet

hhhhhhhhh

http://orussier.free.fr/fr/escapade.html

Bienvenue sur le site du Chambon-sur-Lignon

 

Quelques définitions de microtoponymes

Boutte Franc, Boutfranc : Sobriquet : celui qui combat les Francs.
Pourquoi pas tout simplement de Bouter, ancien verbe <germanique botan, frapper, pousser, qui a servi à former un certain nombre de surnoms et de franc représentant du peuple franc ? Patronyme

Carreaux : Carreau, Quarreau, mesure agraire contenant vingt et un pied : « Quarante Quarreaux de vigne assis au vignoy d’Argeteuil. » (JJ. 163, p.1, an. 1408.)

Chieuse : Chier, frotter, = battre. « Chieuse, frotresse, froteresse, ouvrière qui travaille au frottoir, qui frotte les batistes (1664) ». La frotresse était employée par les maîtres blanchisseurs de toile. Toile qui était étendue sur un pré. Matronyme

Gicourt : Il existe dans le département de l’Oise un hameau du nom de Gicourt qui s’appelait Giscort au XIIe siècle, anthroponyme d’origine germanique, hypocoristique. Dérivé de Gisc   suivi d’un : curtis ou cortis ferme ?

Habouc, Habout : Peut-être un rapport avec le hêtre ? ou d’About, nom du possesseur terme féodal, désignant l’héritage affecté en premier lieu à la garantie d’une rente. Patronyme rare.

Lune : Mégalithe ? Une pierre dressée avec un croissant de lune sculpté comme dans un champ du Vivarais cf. http://orussier.free.fr/fr/escapade.html

Maire : Seigneur, celui qui perçoit les redevances pour le compte des seigneurs ou les religieux sur les terres leur appartenant.

Menillet : Diminutif de ménil. Ménil < latin mansionile, maison rurale, habitation avec portion de terre.

Minée : Minée nom de mesure agraire.
Mine nom de mesure, forme avec aphérèse d’
hémine[1]. Surnom d’un mesureur. Matronyme, et patronyme ?

Mondétour : Maudétour, (Maudestor), au xvie siècle vient de maldestor, — mal, mauvais, — destor, lieu détouné, écarté.

Paincuit : Notons que le hameau Paincuit (Panis coctus vers 820) est « bout de la forêt » (de Châteauneuf), du gaulois penno-ceto- (comparer le breton coat). Nombreux noms forestiers en cotia, cutia ayant évolué en Coise et Cuise ; ex. Cuise-la-Motte (Oise), Cuisia (Jura), Cuisiat (Ain), Frettecuisse (Somme ; coupure dans la forêt).

Vove : Forêt. Du gaulois vidua, proche parent du germanique wid-.

 

[1] Mesure de capacité valant un demi setier.

Lune : Mégalithe ? Une pierre dressée avec un croissant de lune sculpté comme dans un champ du Vivarais cf. http://orussier.free.fr/fr/escapade.html

Maire : Seigneur, celui qui perçoit les redevances pour le compte des seigneurs ou les religieux sur les terres leur appartenant.

Menillet : Diminutif de ménil. Ménil < latin mansionile, maison rurale, habitation avec portion de terre.

Minée : Minée nom de mesure agraire.
Mine nom de mesure, forme avec aphérèse d’
hémine[1]. Surnom d’un mesureur. Matronyme, et patronyme ?

Mondétour : Maudétour, (Maudestor), au xvie siècle vient de maldestor, — mal, mauvais, — destor, lieu détouné, écarté.

Paincuit : Notons que le hameau Paincuit (Panis coctus vers 820) est « bout de la forêt » (de Châteauneuf), du gaulois penno-ceto- (comparer le breton coat). Nombreux noms forestiers en cotia, cutia ayant évolué en Coise et Cuise ; ex. Cuise-la-Motte (Oise), Cuisia (Jura), Cuisiat (Ain), Frettecuisse (Somme ; coupure dans la forêt).

Vove : Forêt. Du gaulois vidua, proche parent du germanique wid-.

 

[1] Mesure de capacité valant un demi setier.

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